Dans notre série "Chiens du 5ème groupe", l'Alaskan Malamute était absolument incontournable. J'avoue que j'avais assez envie de découvrir ce chien nordique que je ne connaissais que de vue. Que voulez-vous, je suis curieux... J'ai donc demandé à Christine Prélois-Michel de venir donner un coup de projecteur sur ce chien à multiples facettes. Allez je la laisse vous emmener :
L'Alaskan Malamute
Nous avons acheté notre première Malamute, Bhaga de Ker St Mesmes en 1986. Quelques mois après, Atka Over Vale and Dale nous rejoignait.
C’est ainsi que la grande aventure des Malamutes a commencé. Nous avons attelé nos deux chiens, puis, désireux d’augmenter la taille et le nombre de nos attelages nous avons fait, en 1987, notre première portée (Atka et Bagha) sur laquelle nous avons gardé Coldie. La même année, nous fîmes l’acquisition de Catouchka des granges de Carabin et de Call. Djinn (D’Inuitoq Saalalik du lac d’émeraude) et Brisbee (Dark moonlight of Greystone shadow) sont arrivés en 1988, année ou nous avons pris l'affixe GREYSTONE SHADOW.
Cette même année, CV Selection line Mystic Moment, pilier de l’élevage actuel avec sa sœur de portée CV Selection Line Morgane Nivalis, fut importée de Belgique.
CHIB. MC.Lux. Elite A. Cv Selection line Mystic Moment. Prop.C.Prélois-Michel
En 1989, nous déménagions de région parisienne en Haute Savoie. Au même moment, je devenais Vice- présidente d’un nouveau club de race: l’AMCF.
En 1990, Akela’s song O’Shannac Vvalliappa et Nooka O’ Paonnak furent également importées de Belgique.Suivirent Norka last Bo of Borakis Line (Belgique), Nanuke’s Shadow (USA), Kioona’s Shadow Spirit (USA),Flag Kandu Candu Kioona (USA), Cold Valley’s Quantum (Belgique), Keikewabic’sLaurie et Keikewabik’s Kelly (Canada).
CHIB. Lux. Vice CH du monde. Elite A Norka last Bo of Borakis line Prop.C.Prélois-Michel
Dans le milieu des années 1990, le cheptel de l’élevage est constitué de chiens et chiennes nés chez nous, faisant appel à saillies extérieures avec entre autres Storm Kloud’s Ccyrrus Rex Vallae, Cold Valley’s next future, Optimimset of the Snow Bear, puis, dans les années 2000, Sendaishi’s Snow Willow, Tenderty of Igloo Beauty, et, plus récemment, Turncoat Endeavor of Tribal Law......
En 2006, Nordiclight's Scout et Nordiclight's Voodoo furent importé du Canada. En 2008, Trap line Iron Shanei (Norvège) intègre l’élevage. En 2009, Windzard’s Eir of Greystone Shadow est importée des USA. En 2010, Yellowsnow Malamute Eart GS est importé du Danemark.
Enfin, en 2011 Yellowsnow Malamute Dweezil Z, un fils de Caloo of Greystone Shadow, fait également le voyage du Danemark pour nous rejoindre.
Caloo of Greystone Shadow Prod. Prop.C.Prélois-Michel
Nos chiens, que se soit les importations ou notre propre production ont participés activement à la création et au développement de certains élevages dés la première heure et continuent par le biais des saillies, à l’étranger. Nous les remercions tous pour leur confiance.
Elite A Lucky Ice King of Greystone Shadow Prod et Prop C.Prélois-Michel
NOTRE OBJECTIF:
Le Malamute nous a séduit par sa beauté bien sûr, mais surtout par toutes les qualités de tempérament que nous lui avons découvertes plus tard, à savoir : Son intelligence Son comportement social
Sa gentillesse et sa patience Son courage devant la difficulté Nous voulons vraiment conserver intactes ses qualités, c’est pourquoi nos chiens vivent en meute et qu’une sélection rigoureuse est appliquée aux caractères des reproducteurs.
STANDARD FCI N°243/09.06.1999/F
MALAMUTE DE L'ALASKA Traduction: Professeurs TRIQUET et Dr PASCHOUD Origine: USA Utilisation: Chien de traîneau Classification FCI : Groupe 5 chiens de type Spitz et de type primitif
Section 1 chiens nordiques de traîneau Sans épreuve de travail
ASPECT GENERAL : Le Malamute de l'Alaska, une des plus anciennes races de chien de traîneau arctiques est un chien puissant, de construction solide, à la poitrine bien descendue et au corps fort et bien musclé. Le Malamute est bien d'aplomb en station et son attitude suggère une grande activité par un port de tête haut et fier et par des yeux en éveil qui expriment intérêt et curiosité. La tête est large. Les oreilles sont triangulaires et dressées quand le chien est attentif. Le museau est massif et ne diminue que légèrement dans sa largeur de la base à la truffe. Il n'est ni pointu, ni long, mais pas non plus tronqué. La robe est épaisse, avec un poil de couverture rude d'une longueur suffisante pour assurer la protection d'un sous poil long et laineux. Les Malamutes sont de couleurs diverses. Les marques de la face constituent un trait distinctif. Ils consistent en une coiffe couvrant la tête, la face étant soit entièrement blanche, soit marquée d'une liste et/ou d'un masque. La queue est bien fournie de poils ; portée au-dessus du dos. Elle a l'aspect d'un panache ondoyant. Le Malamute est doté d'une forte ossature, avec des membres sans défauts, de bons pieds, une poitrine bien descendue et des épaules puissantes. Il dispose de toutes les autres caractéristiques physiques nécessaires à l’accomplissement de sa tâche. Les allures sont régulières, coordonnées, faciles et très efficaces. Le Malamute n’est pas fait en chien de traîneau de course destiné à rivaliser de vitesse en compétition, mais est conçue pour la force et l'endurance. Toute caractéristique individuelle, y compris le tempérament, qui va à l'encontre de la réalisation de ce dessein doit être considérée comme le plus grave des défauts.
PROPORTIONS IMPORTANTES : la hauteur de la poitrine correspond approximativement à la moitié de la hauteur au garrot. Le point le plus bas de la poitrine se trouvant exactement derrière les avants bras. La longueur du corps mesuré de l'épaule à la pointe de la fesse dépasse la hauteur au garrot.
CONFORMATION : Le corps n'accuse aucun excès pondéral : L'ossature est proportionnelle à la taille.
COMPORTEMENT/CARACTERE : Le Malamute est un chien affectueux, amical, et non le chien d'un seul maître. C'est un compagnon fidèle et dévoué, enjoué quand on l'y invite, mais généralement impressionnant de dignité à l'âge adulte.
TETE: La tête est large et forte, ni grossière ni lourde, et doit être en rapport avec la taille du chien. L'expression est douce, et suggère des dispositions affectueuses.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Il est large et modérément arrondi entre les oreilles. Il se rétrécit graduellement et s’aplatit sur les dessus en approchant les yeux, et s’arrondit vers les joues qui sont modérément plates. Il y a un léger sillon entre les yeux. La ligne supérieure du crâne et la ligne supérieure du museau forment presque une droite qui n'offre qu'une légère cassure à leur jonction.
Stop : léger.
REGION FACIALE :
Truffe: Dans toutes les couleurs de robe, sauf pour le rouge, la truffe, les lèvres et les bords des paupières sont de couleurs noires. Le brun est autorisé chez les chiens à robes rouges. La truffe de neige, barrée par une zone claire est acceptée.
Museau: Il est fort et massif par rapport au crâne. Il ne diminue que peu en largeur et en épaisseur, de sa jonction avec le crâne et la truffe.
Lèvres: Bien jointes
Mâchoires/dents : Les mâchoires supérieures et inférieures sont larges et portent des dents fortes. Les incisives offrent un articulé en ciseau. Le prognathisme supérieur ou inférieur est un défaut.
Yeux : Disposés obliquement dans le crâne ils sont de couleur marron, en forme d'amande et de grandeur moyenne. L’œil est foncé à la préférence. L’œil bleu constitue un défaut éliminatoire.
Oreilles : Elles sont de taille moyenne, mais petites par rapport au crâne. De forme triangulaire, elles sont légèrement arrondies à leur extrémité. Les attaches des oreilles sont bien écartées et situées sur les bords externes de l’arrière du crâne, au niveau de l'angle externe (supérieur) de l’œil, ce qui fait que, quand l'oreille est dressée, elle se détache du crâne. Quand elles sont dressées, les oreilles pointent légèrement vers l'avant, mais quand le chien est au travail, les oreilles sont parfois pliées contre le crâne. Les oreilles attachées haut constituent un défaut.
COU : Il est fort et modérément galbé.
CORPS : Compact dans sa construction mais, dans l'ensemble de la ligne du dessus, le rein n'est pas court. Dos : Il est droit et descend en pente douce vers les hanches. Rein : Solide et bien musclé. Un rein long qui affaiblit le dos est un défaut. Poitrine : Bien développée.
QUEUE : Attache moyenne suivant la ligne de la colonne vertébrale à la naissance. Elle est portée sur le dos lorsque le chien ne travaille pas. Elle n'est pas rabattue sur le dessus ni enroulée en boucle serrée reposant sur le dos ni garnie de poils courts à la façon de la brosse du renard. La queue du Malamute est bien fournie et a l'aspect d'un panache qui ondoie.
MEMBRES :
Membres antérieurs : Les antérieurs sont bien musclés et pourvus d'une très forte ossature. Vus de face, ils sont droits jusqu'aux métacarpes.
Epaules : Modérément obliques. avant-bras : Vus de face, d'aplomb jusqu'aux métacarpes : Vus de profil, ils sont courts, solides, et légèrement fléchis.
Membres postérieurs : Ils doivent être larges. Vus de derrière, en statique comme en action, ils sont parfaitement en ligne avec les membres antérieurs : Le chien n'est ni trop serré ni trop large du derrière. Les ergots aux membres postérieurs sont indésirables : on doit en faire l'ablation peu après la naissance.
Cuisses: Fortement musclées. Grasset: Modérément angulé. Jarret: L'articulation du jarret est modérément coudée et bien descendue.
Pieds: de type "raquette à neige". Serrés et épais, avec des coussinets épais. Résistants et rembourrés qui donnent l'aspect ferme et compact. Les pieds sont forts, et les doigts serrés et bien cambrés. Un poil de protection pousse entre les doigts. Les ongles sont courts et forts.
ALLURES:
Les allures du Malamute sont régulières, égales et puissantes. Il est agile pour son poids et sa taille. Vus de profil, les postérieurs produisent une forte poussée qui se transmet aux antérieures par la région lombaire bien musclée. La poussée transmise aux antérieurs par les postérieurs produit un mouvement régulier d'une grande amplitude. Vus de face, de derrière, les membres se meuvent en ligne droite et ne sont ni trop serrés, ni trop écartés. Au trot rapide, les membres convergent vers l'axe sagittal du corps. Une démarche guindée ou toute démarche qui n'est pas absolument efficace et dégagée est à rejeter.
ROBE :
POIL : Le Malamute a un poil de couverture épais et rude, jamais long ni doux. Le sous-poil est dense, de 2,5 à 5 cm (1-2 pouces) d’épaisseur, huileux et laineux. La longueur du poil de couverture est variable. Le poil est relativement court à moyen le long des côtés du corps. La longueur augmentant autour des épaules et du cou, le long du dos et sur la croupe, de même qu’aux culottes et au panache. En général, les Malamutes ont le poil plus court et moins dense pendant les mois d’été. En exposition, le Malamute doit être présenté à l’état naturel. Il est interdit de couper les poils sauf pour dégager le pied.
COULEUR : Les couleurs habituelles vont du gris clair au noir en passant par des nuances intermédiaires, et du zibeline au rouge en passant par des nuances intermédiaires. Des combinaisons de couleur sont admises au sous-poil, à la face (arcades sourcilières, oreilles, lèvres et nez) et entre les plages blanches et les plages pigmentées. La seule couleur uniforme admise est le blanc. Le blanc est toujours prépondérant sur les parties inférieures du tronc, une partie des membres, les pieds et une partie des marques de la face. Une liste blanche sur le front et/ou un collier ou une pastille sur la nuque attirent l’œil et sont admis. Le Malamute présente une robe à manteau : une couleur discontinue s’étendant sur tout le corps en tâches ou éclaboussures irrégulières est à rejeter.
TAILLE : Il y a un éventail naturel de taille dans la race. Les tailles recherchées pour le travail sont de 63,5 cm (25 pouces) au garrot pour un poids de 38 Kg (85 livres anglaises) chez les mâles et de 58,5 cm (23 pouces) au garrot pour un poids de 34 kg (75 livres anglaises) chez les femelles. Toutefois, les considérations de taille ne doivent pas l’emporter sur le type, les proportions, les allures et ce qui touche à la fonction. Lorsqu’en jugement, des chiens sont à égalité de type, proportions et allures, c’est celui qui est le plus proche de la taille recherchée pour le travail lourd qui sera préféré.
IMPORTANT :
Rec Like an Ice Queen of Greystone Shadow (prod. et prop . C Prélois-Michel)
Quand on juge des Malamutes, c’est leur fonction en tant que chien de traîneau destiné à traîner de lourdes charges qui doit avoir la priorité sur tout le reste. La sévérité de la pénalisation dépend de combien le sujet s’écarte de la description du Malamute idéal et jusqu’à quel degré un défaut particulier affectera l’aptitude du chien au travail. Les membres du Malamute doivent dénoter une force peu commune et une formidable puissance de propulsion. Tout signe d’imperfection dans les membres ou les pieds devant ou derrière, que ce soit en statique ou en action, doit être considéré comme un défaut grave. Etant donnés ces préalables, les défauts en question sont le pied écrasé, les jarrets de vaches, les métacarpes défectueux, l’épaule droite, le manque d’angulation, la démarche guindée (ou toute allure qui ne soit pas coordonnée, énergique ou régulière ), le manque de substance, la poitrine insuffisamment descendue, le corps empâté ou léger dans son ossature et des proportions générales médiocres.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUT ELIMINATOIRE : Yeux bleus. N.B : Les mâles doivent avoir les deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Les conseils de l’éleveur :
La réputation du Malamute est souvent bien sombre, fugueur, bagarreur, tueur de gibier, désobéissant...... (je m’arrête là pour ne pas dégouter les lecteurs ). Je peux vous assurer que cette réputation est totalement fausse lorsque l’on achète un bon chien et qu’on l’éduque correctement. Quelques photos de mes chiens pour « tordre le cou » à toutes ces balivernes :
Le malamute est un tueur :
Le Malamute ne galope pas :
Attention avec les enfants :
On ne met pas plusieurs Malamutes ensemble
Le Malamute n’a pas de rappel :
Le Malamute est bagarreur
Le Malamute est un chien de meute, à ce titre, il risque de s’ennuyer s’il est seul. Avant toute acquisition, il faut penser au temps que l’on pourra lui consacrer. C’est à ce prix qu’un bon chiot deviendra un merveilleux chien.
Le site de Christine :
J'ai découvert le Berger de Russie Méridionale l'an dernier lors du double CACIB de Ljubjlana. Depuis lors, j'ai cherché un auteur pour lui consacrer une "Race du Mois". Il était parfaitement naturel de demander à Sylvia Pons car elle connait ce chien sur le bout des doigts et aussi parce qu'elle est une vraie passionnée. Le résultat dépasse mes espérances. En attendant le livre de Sylvia, nous allons pouvoir la suivre dans sa passion. Allez, j'arrête de bavarder et je vous laisse découvrir ce chien fascinant.
Le berger de Russie méridionale
Vityaz Savitas
Un géant discret et fidèle, une race confidentielle qui a souffert de rumeurs ne lui correspondant pas.
Origines & histoire.
Comme son nom l’indique, le berger de Russie méridionale ( YOUJNOROUSSKAYA OVTCHARKA) est originaire de l’actuelle Ukraine et son origine ne remonte pas à la nuit des temps. Son histoire est liée à l’élevage ovins et plus particulièrement au Mérinos qui représenta une manne commerciale au XVIII ème siècle. La pérégrination de ces troupeaux à travers l’Europe entraîna avec elle, ses plus fidèles auxiliaires, à savoir les chiens de conduite et de protection.
Quels que furent les types raciaux et pays d’origines de ces chiens, c’est surtout pour leur capacité au travail qu’ils furent remarqués. Il est de plus en plus évidents que les conducteurs furent des chiens du type Gos d’Atura Catala ou bergers des Pyrénées, mais certainement aussi une race germanique très ancienne du même type car beaucoup de troupeaux partirent des confins de l’Allemagne et de la Pologne par voie de terre et non pas uniquement par voie maritime comme cela fut souvent écrit.
La sélection de cette race à proprement parler débuta en un point précis et pour des raisons purement économiques. Au bord de la mer d’Azov, un propriétaire issu de l’immigration prussienne, importa des troupeaux de Mérinos sur sa propriété d’ASKANIA NOVA. Ces steppes arides et peu hospitalières ne pouvaient permettre qu’un essor à travers l ‘élevage. Les chiens qui les conduisirent jusque là résistaient mal au climat ou aux prédateurs autochtones. Pourtant ASKANIA NOVA, ne pouvait se passer de l’auxiliaire de ses conducteurs de troupeaux infatigables. Fréderick FALZ FEINE, propriétaire d’ASKANIA NOVA, mais aussi titulaire d’un diplôme de zootechnicien de l’université d’Odessa décida donc de sélectionner le chien « parfait » en terme de résistance et de capacités au travail, mais il voulu aussi y ajouter d’autres facteurs importants requis par la vie de ses contrées. Il commença donc ses hybridations à partir des conducteurs européens et des races autochtones.
En 1889 pour l’exposition universelle de Paris, il y exposa un couple de chiens « Olga & Serge » qui firent sensation. Il avait relevé le défi et certainement atteint ce qu’il désirait, un conducteur infatigable, capable de travailler seul, un protecteur incorruptible et un chasseur hors pair. Il nomma ce chien Berger d’Askanie, que l’on retrouve aussi sous le nom ancestral et générique de Owtchar, ovtcharka et tous dérivés, Ovtcharka signifiant « chien de berger » en russe.
Il est fort probable que Fréderick FALZ FEINE ait utilisé les 3 groupes raciaux à sa disposition pour créer le berger de Russie méridionale, à savoir , lévrier, protecteur et conducteur. Des premiers il a voulu obtenir une extrême rapidité et une capacité de chasseur, des seconds la capacité à faire face aux prédateurs et des derniers la capacité première de travail au troupeau. Arriver à combiner toutes ces capacités en un seul chien était une victoire économique. A cette époque, il était impossible d’entretenir un chien spécifique pour chaque tâche. Le plus remarquable fut d’obtenir des capacités spécifiques liées au sexe.
Ainsi les femelles furent attachées à la conduite des troupeaux, tandis que les mâles s’occupaient de la protection, ce qui explique encore aujourd’hui une grande différence de caractère lié au sexe dans cette race.
Ces chiens travaillaient en parfaite autonomie, seul un régisseur allait de temps en temps vérifier l’état du troupeau. Des abris en terre séchée parsemaient la steppe, où les chiens les guidaient en cas de tempêtes.
Enveloppe vierge ancienne
Concernant le physique, Frederik FALZ FEINE s’attacha à sélectionner une fourrure particulière, avec un sous poil abondant sous un poil de couverture à texture de chèvre. La steppe était alors couverte d’un bush épineux, ces ronces étaient particulièrement fatales aux mérinos, les épines remontant jusqu’à la peau et causant des hémorragies. Le berger de Russie méridionale avec sa toison spécifique était protégé de ce fléau. Sa frange le protégeait des brusques coups de vent chargés de sable. Concernant la couleur, nous savons que le jaune, le gris, le blanc étaient présents, la couleur claire fut, elle, préférée pour se fondre au troupeau, pour différencier le chien du prédateur en cas d’attaque ou pour supporter les étés torrides dans la steppe, les versions sont multiples et aucune n’est infondée.
A partir de ce moment là, le Russe méridional ou YOUJAK (contraction en russe du nom complet de la race) va être présent sur les foires agricoles, les expositions dans son pays mais aussi en Europe. Le Tsar Nicolas II en visite à Askania Nova demanda combien de moutons il y avait sur l’exploitation, il obtint pour réponse que plus de 1000 chiens les gardaient, or à l’époque un chien pouvait veiller sur mille têtes d’ovins.
Malheureusement la révolution d’octobre 1917 mettra presque un terme à l’essor de la race. Le domaine d’Askania Nova fut abandonné, les chiens laissés à l’état d’errance, beaucoup furent abattus car ils continuaient leur travail de protection et leurs peaux furent vendues cinq kopeck pièce, relate un journal de l ‘époque.
Spéciale de Race en Exposition (1939)
Il faudra l’effort de quelques amateurs pour le sauver de l’extinction et le travail du fameux chenil de l’étoile rouge pour le préserver. Toutefois il subira de nouvelles retrempes avant de nous parvenir tel que nous le connaissons. Dès les années 1950, il devient une fierté nationale, un timbre sera édité, des cartes postales, des boites d’allumettes s’orneront de son portrait et bien d’autres objets de la vie courante rappelleront que tel le Sphinx, le berger de Russie méridionale renaît toujours de ses cendres.
Longtemps mis au secret, car utilisé par les militaires pour la garde des sites stratégiques ou des missions sensibles, il ne réapparaîtra pas en Europe avant les années 1980.
Timbre à l'effigie du Berger de Russie Méridionale (1965)
Caractère & comportement
Le berger de Russie méridionale est avant tout un chien, et donc un animal social et hiérarchisé.
C’est un chien de troupeau avec les atavismes propres à cette fonction, mais aussi un chien capable d’anticipation.
C’est un grand chien et en cela il n’est pas le bienvenu partout, d’où l’importance de l’éducation. Son poil est long et demande donc des soins hebdomadaires. Ces derniers ne sont pas astreignants toutefois cela ne doit pas devenir une corvée mais un moment de complicité pour parfaire l’éducation.
J’ai produit 28 chiots au total et j’ai importé 4 chiens d’autres affixes, je crois avoir une expérience concernant le comportement du russe méridional.
Djemma à 18 mois
Le chiot de cette race par atavisme, peut être réservé et très discret, il ne faut pas oublier que ces chiens avaient les mêmes prédateurs que le troupeau. Par le fait ils sont propres très rapidement afin de ne pas permettre à ces derniers de retrouver leur piste. Leur réserve naturelle doit être très vite stimulée afin de ne pas en faire des chiens craintifs. Ils sont très vite curieux, joueurs et en attente de nouvelles expériences. La stimulation des deux premiers mois est capitale, pour autant le futur propriétaire devra continuer ce travail d’éveil par des mises en situations nombreuses et ce jusqu’à 18 mois.
Le russe méridional est très attaché à son maître et à sa famille, s’il n’est pas correctement socialisé, il peut alors refermer le cercle de son apprentissage sur sa famille seule et finir par ne plus tolérer les étrangers ou de nouvelles situations.
S’il est éduqué correctement, il fait très vite la différence entre son territoire et sa famille à protéger, et le monde extérieur où son attention ne sera captée que par son maître, le reste le laissant totalement indifférent. Il ne faut pas oublier que c’est un chien de protection.
Je mentionnais qu’il y avait une différence essentielle de caractère entre mâle et femelle et je persiste. Dans cette race les femelles conduisaient et les mâles protégeaient, les premières travaillant le jour, les second la nuit ou à l’alerte donnée par les premières en journée. Ces caractéristiques sont importantes à noter.
La femelle est enjouée, active, joueuse, farceuse même, le mâle est plus réservé, moins actif, plus tranquille.
Ils vivent aisément en groupe, mais c’est toujours une femelle qui prendra le leadership.
Djemma fut le chien de ma vie, un vrai clown mais aussi un esprit, elle anticipait tout et me lisait à livre ouvert.
Elle fut ici le leader, éduquant les chiots qui ne lui appartenait pas et avec l’approbation des autres femelles.
Son rôle de gardienne était impressionnant, elle allait seule au portail et déterminait la situation. Sur un seul mouvement de son corps elle pouvait déclencher le reste de la troupe en une fraction de seconde. Elle gérait sa meute au doigt et à l’œil. Le jour où elle nous a quitté, j’ai perçu pendant des semaines le mal d’être de mon groupe. Je crois d’ailleurs qu’aucun n’a voulu prendre sa place.
Ce sont des chiens facilement adaptables à toutes les situations, aucune nervosité sans raison valable. Ils vivent parfaitement dans la maison et ne sont pas destructeurs. Ils acceptent facilement les autres animaux, chats, chiens poules etc. et font la différence entre les animaux de la maison et ceux qui en sont étrangers.
Ils ont besoin d’un maître juste et ferme, la violence dans l’éducation est à prohiber. Ils ont horreur des situations de conflits ou des jeux brutaux. Encore une fois ils fonctionnent en parfaite osmose avec leur maître.
Le berger de Russie méridionale est adulte à trois ans, il se pose, sa principale activité est de patrouiller en limite de son territoire et ensuite de veiller à la tranquillité de son espace. Il n’aboie pas sans raison. Oui, il a besoin d’espace ou de grandes promenades, pour autant il sera toujours au plus près de l’œil de son maître.
Me concernant j’ai déménagé pour raisons professionnelles, Max par exemple est resté avec moi deux mois entre mon bureau et ma chambre d’hôtel, le temps de trouver un nouveau logement. Pendant les vacances, ils vont en pension canines sans montrer aucune difficulté et sans forcément y être habitués dès leur plus jeune âge.
J’ai fait des expositions en France et en Europe, j’avais parfois trois chiens avec moi dans la voiture, en laisse, ou couchés sous une table de restaurant. Personne ne s’est jamais aperçu de leur présence que lorsque nous partions…Dormir à l’hôtel ou rendre visite à des amis qui possèdent des chiens n’a jamais été synonyme de cauchemar. En bref et en clair, le berger de Russie méridionale est un chien aussi civilisé que son maître peut l’être.
Je n’ai jamais fait de dressage avec mes chiens, je ne suis pas comportementaliste ou éthologue, j’ai juste une vision du chien de famille et le russe méridional est un chien de famille avant tout.
Il est inutile de lui apprendre à garder ou à protéger, il sait faire, le seul bémol est de lui apprendre que vous êtes et resterez toujours le leader du groupe, une fois cela admis, vous vivrez un pur bonheur.
Vigilants il reste, vous montrant parfois à qui vous fier avant que vous ne soyez déçus…Djemma était très douée pour cela, avec son sourire spécial.
Dernièrement en pleine nuit ici, un flexible de la chaudière a lâché…Nous dormions à l’étage quand Igroush est venu nous réveiller, l’étage est interdit aux chiens. Et le pauvre garçon de neuf mois était tout petit dans ses baskets !
Mais voilà, il a franchi l’interdiction car c’était vraiment important et grave ! Des mètres cubes d’eau bouillante dans tout le rez de chaussée… Merci Igroush ! Il faut noter que tout le temps de l’intervention des pompiers, il a laissé aller et venir en surveillant du coin de l’œil. Une fois le portail fermé, il a fait un grand tour de propriétaire avant de se coucher devant la porte.
Alors en résumé, bien sur je suis fan de cette race et par le fait, peut être moins objective…Mais franchement je ne le crois pas. Si durant toutes ces décennies je n’ai pas changé d’avis, il y a une raison essentielle, le berger de Russie méridionale est vraiment le chien presque parfait parce que la perfection n’existe pas. Il est surtout le compagnon de toutes les situations et l’ami le plus loyal que la vie m’ait offerte. Mon seul regret est que leur vie soit si courte.
Santé
C’est une race rustique et qui rencontre bien peu de souci de santé. Ils ne vont chez le vétérinaire que pour le rappel de vaccins pour la plupart. Toutefois certains sujets ont révélés une dysplasie importante au niveau des lectures de radio sans pour autant exprimer de handicap et ce jusqu’à la fin de leur vie. Aujourd’hui ce problème est moins récurent.
Il peuvent présenter une allergie importante aux puces ou aux acariens, il est donc souhaitable de bien entretenir leur toison.
Comme dans d’autres races, aujourd’hui apparaissent des problèmes d’épilepsie, de faiblesse cardiaque ou de torsion d’estomac sans que des lignées précises puissent être mises en cause. Mais ces pathologies restent encore très marginales au sein de la race.
Le russe méridional est un chien frugal, par le fait peu de sujets sont touchés par un souci de surcharge pondérale (le poids moyen étant de 42 à 55 kg pour une taille au garrot de 62cm minimum sans maximum, aujourd’hui la taille varie autour de 70cm avec des records parfois à plus de 80cm).
La longévité de la race est estimée à treize ans en moyenne, mais certains ont atteint quinze ou dix sept ans dans des conditions optimales.
Notre histoire
Un coup de foudre dans la vie est je crois par principe inexplicable. En 1987 j’avais accueilli dans ma vie mon premier chien, un Bobtail. Et comme tout nouveau propriétaire je lisais les revues canines. Je me rappelle tout ceci comme si c’était hier, c’était la finale Roland GARROS, et je feuilletais un hors série spécial chiens de bergers, et là arrêt sur image ! Mon chien, le chien de mes rêves allongé sur un lit de feuille mortes, j’ai du relire l’article des centaines de fois, une race russe, impossible à avoir, inconnue dans notre Europe.
Bref ça commençait mal !
A l’époque pas d’Internet… Alors j’ai pris ma plume, j’ai écris à tous les ministères de l’agriculture des pays de l’est. Les courriers ont mis du temps mais ils ont été transféré aux services en charge et j’ai reçu des réponses. Quand j’y pense c’était un peu fou.
Parallèlement j’ai contacté le photographe de la revue et j’ai su qu’il avait photographié le chien aux pays bas où il venait d’être importé de Pologne. J’ai contacté le propriétaire, nous avons convenu que retenais un chiot sur la future portée prévue. Je ne tenais plus en place. Et puis au printemps 1988, le propriétaire m’a contacté, il vendait la chienne ou il la faisait euthanasier ( !!! ), c’était maintenant ou jamais !
A l’époque sans doute par inconscience, je n’ai pas réfléchi un instant, ni au coût, ni au voyage, ni au fait d’accueillir une chienne adulte dont je ne connaissais rien, ni aux spécificités d’une race dont on ignorait tout !
Je suis partie à la rencontre de « mon chien ».
Je vais essayer de résumer, elle était chez un éleveur de BRIARD, qui souhaitait proposer un « must », mais son caractère l’avait relégué dans une cage. Tout ceci je ne l’ai appris que bien plus tard. La première fois j’ai rencontré un chien efflanqué, triste qui ne ressemblait en rien aux photos. Je l’ai prise en laisse sans savoir que pour ses propriétaires elle était qualifiée de dangereuse. Nous avons marché, je crois que j’ai causé et puis caressé et j’ai senti tout son corps se raidir puis venir s’appuyer sur ma jambe, elle a enfin levé la tête et son regard dans le mien a été décisif.
Je suis allée à la voiture, j’ai ouvert et lui ai proposé de monter ce qu’elle a fait sans hésiter, elle s’est installée. Ni cage, ni barrière, rien n’était prévu et pas un seul instant je n’ai eu un doute.
Comme elle s’était installée sagement dans la voiture Avita NORTONIA s’est installée dans ma vie. Elle avait deux ans et demi quand notre histoire a commencé.
Vita a été un tout pour moi, un regard constant sur tout ce qui m’était cher, ma petite fille de un an, mes chats, mon « crazy » Bobtail. Sur son territoire vigilante sans nervosité, au dehors parfaitement adaptée à toutes les situations mais ne veillant que sur les personnes de son entourage. Tranquille, efficace, patiente et si attachée à ma personne sans être collante. Elle était toujours à l’endroit stratégique de la maison et ne me perdait jamais du regard. Le regard de Vita c’est ce qu’il me reste en mémoire de plus magnifique, un discours en silence à 4 yeux.
Parallèlement j’étais vraiment néophyte en matière canine et d’autres parts, je voulais partager avec d’autres ce bonheur quotidien avec cette race particulière. Je voulais savoir si Vita était une exception ou s’ils étaient tous ainsi. Alors courriers encore, contacts, échanges… En plus d’être le chien de ma vie, elle s’est mise à ouvrir des portes et des fenêtres sur une aventure que sans elle j’aurais manqué.
La chute du mur de Berlin
De ce moment, les échanges avec les pays de l’Est se sont multipliés. Et en mai 1992 j’atterrissais à Moscou pour visiter une exposition. J’étais venue voir, comprendre, apprendre.
J’ai rencontré des éleveurs, des propriètaires, des juges, et je dois encore aujourd’hui remercier Jelena TSOUKHANOVA présidente de la race dans son pays. Elle m’a ouvert les archives, nous avons remonté le temps. Je suis repartie les yeux et la mémoire comblés. De ce jour j’ai commencé un travail de recherche sur les lignées. En 1995 j’y suis retournée pour EURASIA, mes questions étaient plus ciblées et j’avais accès à Internet.
J’ai revu Jelena et je lui ai fait part d’un second rêve, je souhaitais une femelle issue de lignées bien particulières.
Je n’ai jamais souhaité élever mais je voulais continuer mon apprentissage sur la race. En décembre de cette même année, Jelena m’a contactée, une portée venait de naître telle que je souhaitais, une seule femelle disponible. Début 1996 Max(KSYOUSHA) est entrée dans ma vie comme une tornade, pétillante, pétulante, extravertie, le contraire de ma Vita. Une nouvelle étape mais toujours cette même loyauté, ce dévouement extrême, cette attention de chaque seconde.
Parallèlement j’avais écris quelques articles dans la presse sur la race, et dispensé aux juges de races des informations. Plusieurs particuliers s’étaient manifestés pour acquérir des chiots et je les avais dirigé sur la Hollande où une éleveuse commençait la sélection.
En 1998, une personne ayant acquis un chiot en Hollande m’appela pour me dire que son chiot de 7 mois était décédé suite à un souci avec une pipette antiparasitaire. Elle était en larmes, elle avait attendu ce chiot trois ans…Je ne savais vraiment pas quoi faire face à sa détresse. Max comme pour nous répondre a eu ses chaleurs alors j’ai demandé à Monique qui depuis est devenue une amie, si elle voulait qu’on tente une saillie ? Elle a dit oui de suite !
Et me voilà partie pour les pays bas avec Max à la rencontre d’un mâle importé de Lituanie.
Vityaz Savitas
C’était en novembre.
En décembre Vita s’est mise à décliner et nous avons du nous dire Adieu. Je n’avais jamais vécu cela, un tel chagrin, une telle douleur, un tel manque, je l’ai accompagnée jusqu’au bout, mais le bout qu’il me restait à moi était une déchirure. La nuit il me semblait l’entendre, j’avais oublié la saillie de Max repliée sur mon chagrin…
Dans la nuit du 4 au 5 janvier 1999, Max a commencé son travail. Neufs chiots sont nés dont trois noirs… Horreur ! Je savais qu’une couleur grise foncée avait existé mais qu’elle était perdue depuis longtemps, enfin ce gris là car il restait un gris fumée très clair.
J’ai gardé la première née Djemma et puis un garçon gris, Orlik.
J’ai pris un affixe, quelle difficulté ! Je voulais que l’on se souvienne du berceau de la race, alors ASKANIA SKAZKA est venu naturellement « Le conte d’Askania » et pour moi cela restera un conte de fées.
Les chiots pour beaucoup sont repartis dans les pays d’origine ou à l’étranger, Allemagne, Suède, Pays bas.
Seulement quatre son restés en France. Monique a ouvert le premier carnet de travail pour cette race avec Doushka qui a passé le CSAU avant d’intégrer le pistage français et d’arriver en TL.
Djemma a eu des chiots à son tour qui sont aussi partis très loin, mais nous avons gardé Shoutka.
Entre temps je me suis prise au jeu des expositions, championnats internationaux, de France, de Belgique, du Luxembourg. Notre Orlik volait au dessus des moquettes, il adorait ça.
Pouchkin Orlik
A ce moment là d’autres sujets sont rentrés en Europe, certains peu sympathiques et malheureusement c’est ceux ci que la mémoire collective a retenu. Je ne comprenais plus, ce qui était si simple pour moi, si naturel, si facile devenait pour d’autres une anti publicité sur la race. J’ai eu beaucoup de mal à accepter cela, si le standard donnait cette race comme méfiante face aux étrangers, il n’a jamais été question d’agressivité gratuite. C’est depuis toujours une race utilitaire aux multiples fonctions et donc réceptive au dressage.
En 2002 fut organisé en république Tchèque une première rencontre de la race à l’initiative de propriétaires et éleveurs. L’EUROYOUJAK réunit cette année là 70 sujets venant de tous les pays et surtout de l’ex bloc soviétique. Nous étions tous heureux de nous rencontrer ou de nous revoir.
C’est Orlik qui devait recevoir le meilleur de race.
Je n’ai jamais digéré cette victoire, c’était trop, et trop vite et surtout j’ai perdu des « amis » et je n’ai pas compris.
Mais j’étais fière de Max et de ce qu’elle avait donné à sa descendance.
Cette année là Orlik a été vice champion du monde et s’est classé dans des BIS et BOG. Mais je ne réalisais rien.
En 2003 au vu de tout ceci j’ai décidé de faire ce qui fut mon dernier accouplement, Orlik & Shoutka.
Dix chiots sont nés, comme par le passé beaucoup repartirent dans le pays d’origine ou franchement loin, Israël, suède, Mexique. Quatre jours avant la naissance, un orage terrible a foudroyé Orlik. C’est la première fois que j’ai senti le vide au bout de la laisse et un découragement sans borne.
J’ai gardé trois chiots, Lulu, Sadko et Snoopy.
Depuis je n’ai plus produit.
Ici j’ai eu jusqu’à sept russes méridionaux ensemble dans la maison, deux mâles et cinq femelles sans souci.
Et puis le temps a fait son œuvre et le cimetière de mon rêve s’est agrandi. Je me suis sentie comme une coquille de noix mais c’était sans compter sur mes amis.
L’année dernière en Novembre je suis allée rendre visite à mes amis d’Ukraine, affixe « LUYTIY », et j’avais rendez vous avec Olga l’éleveuse de Max (c’est un bien grand mot car elle n’a jamais produit qu’une seule portée). Olga a fait le voyage en voiture de Moscou à Odessa.
Cette escapade et cette rencontre étaient une bouffée d’oxygène, presque dix années s’étaient écoulées depuis ma dernière portée. Je n’avais plus à la maison que deux femelles âgées et je n’envisageais pas une suite à mon aventure. Mais c’était sans compter sur l’amitié d’Olga et Marina qui mirent dans mes bras deux boules de poils…
Une blanche et une noire ( ???) !
En 1992 lors de ma première visite à Moscou, j’avais croisé une autre race surprenante et je n’avais jamais oublié ce fabuleux clin d’œil, mais… Il s’agissait aussi d’une race dite « difficile » ! Or j’avais consacré mon temps et ma passion uniquement au russe méridional et cela suffisait à mon équilibre.
Alors quand j’ai regardé plus attentivement ces deux boules, j’ai eu un choc ! Deux grands yeux foncés sous d’épais sourcils noirs me contemplaient attendant que se tisse un lien. Je n’arrivais pas à y croire, un terrier noir !
L’autre petite boule comme du coton, regard interrogateur et cabot était un russe méridional.
Une nouvelle aventure commençait !
Lilas et Igroushka ont fêté leur un an en France, ils sont étonnants ! A l’aise en toute situations, tolérants et vigilants à la fois. Je découvre une nouvelle race et je reprends le fil de l’histoire avec le berger de Russie méridionale. Ils sont différents et complémentaires et ne vivent rien l’un sans l’autre. Ils forment un duo extraordinaire.
Je n’ai vécu aucune difficulté dans leur éducation, je ne vois vraiment pas en quoi cela pourrait être des races « difficiles ». Je n’ai pas produit ces chiots, alors je me dis que si plusieurs affixes dans le monde sont capables de proposer des chiens aussi équilibrés, c’est que ces deux races le sont et qu’elles ne peuvent souffrir la mauvaise publicité d’éleveurs ou de propriétaires négligents face à leur devoir.
Me verrez vous en expositions ? Je ne crois pas. Re ferais je de l’élevage ? je ne le pense pas non plus.
Mais depuis 25 ans ou plus, je continue à croire aux contes de fées avec ces poilus qui colorient ma vie.
Je vous souhaite à tous autant de chance que j’en ai eu, je vous souhaite cette amitié du regard, cette histoire jamais close. Je souhaite à ces races un avenir et un devenir avec des gens avertis et sains qui auront d’autres but que d ‘épater la galerie.
Au delà je veux remercier tous mes amis de part le monde qui ont permis à ASKANIA SKAZKA d’avoir un début et une suite. Et du fond du cœur, Merci Olga, Kate, Marlene, Jelena, Marina, Svetlana, Regina , Yulia, Natalia, Ilona et tous ceux que j’oublie car la liste est trop longue…
Toutes les photos qui illustrent cet article sont ma propriété, si je suis présente sur les photos c’est que je ne souhaite pas qu’elle soient utilisées par des tiers à quelques fins que ce soit. Je remercie ma fille Marine, mon mari Thierry et Imré Horvath pour ces photos. Les autres photos sont aussi ma propriété et prises par moi même, merci de respecter ma demande de non utilisation.
Album Photo
En liberté
En bonne compagnie
Chien et Chat
Intrigué
Un bébé tout tout proche
Un beau saut
Pleins de vie
"Lulu" star des podiums depuis son plus jeune âge
Nationale d'Elevage, quatre sujets
Jugements et assessorats
Championnat de France
Vitaz, Sadkyo et Lulu
Trois générations
Berger Russe et... Terrier Russe !
Un Berger Russe bienveillant...
Standard
Standard FCI N° 326/ 30.09.1983 /F
BERGER DE RUSSIE MERIDIONALE
(Ioujnorousskaia Ovtcharka)
ORIGINE : Russie.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 30.09.1983.
CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 1 Chiens de berger et de
bouvier (sauf chiens de
bouvier suisses).
Section 1 Chiens de berger.
Sans épreuve de travail.
L’Ovtcharka de Russie méridionale est un chien de constitution robuste, dont la taille se situe au-dessus de la moyenne ; il est mordant et méfiant envers les étrangers, peu exigeant et s’adapte facilement à diverses conditions climatiques et de température.
ASPECT GENERAL : Robuste , sec, avec une ossature massive et une musculature fortement développée.
Insuffisances : Constitution frêle, ossature trop faible, musculature insuffisante, constitution d’apparence grossière ou empâtée.
Type Sexuel : Bien accusé conformément au sexe. Les mâles sont courageux, plus forts et plus massifs que les femelles.
Insuffisance : Femelles de type mâle.
Défauts : Mâle de type efféminé ; testicules non descendus dans le scrotum.
PROPORTIONS IMPORTANTES :
- Index d’ossature : Mâles 17 – 19.
Femelles 16 – 18.
- Index d’allongement (Format) : 108 – 110.
Insuffisances : Légères divergences avec les normes données.
Défauts : Divergences accentuées avec les normes données (forme carrèe ou très allongée).
COMPORTEMENT/CARACTERE : Type de haute activité nerveuse, fort, équilibré, vif. Réaction dominante : Forme active de défense.
Insuffisances : Excitabilité excessive, timidité, paresse.
Défauts : Excitabilité incontrôlée, couardise.
TETE : Elle est de forme allongée avec un front modérément large ; le tubercule occipital et les arcades zygomatiques sont fortement accusés. Le stop est peu prononcé. La truffe est grande, noire.
Insuffisances : Tête grossière, stop accentué, arcades sourcilières saillantes, museau trop court ou trop allongé, lèvres grises ; truffe grise ou brune.
Défauts : Museau étroit, faible, retroussé, de forme tronquée. Truffe rose.
Dents : Elles sont blanches, grandes, étroitement juxtaposées. Les incisives sont implantées régulièrement et ferment en ciseaux.
Insuffisances : Dents trop petites et espacées, jaunies ou usées prématurément. Dents cassées mais n’empêchant pas une fermeture correcte des mâchoires. Manque de prémolaires.
Défauts : Tout ce qui ne correspond pas à une fermeture parfaite des dents en ciseaux. Dents cariées. Incisives implantées irrégulièrement.
Oreilles : Relativement petites, de forme triangulaire pendantes.
Insuffisance : Oreilles décollées.
Yeux : De forme ovale, placés horizontalement, foncés, les paupières sèches, bien tendues.
Insuffisance : Yeux clairs.
Défauts :Yeux de couleurs différentes, paupières roses.
COU : Sec, musclé, de longueur modérée, attaché haut.
Insuffisances : Cou trop court, attaché bas.
CORPS :
Garrot : Apparent, mais pas haut.
Dos : Droit et fort.
Insuffisances : Dos mou ou bombé.
Défauts : Dos ensellé ou bossu.
Rein : Court, large, arrondi.
Insuffisances : Légèrement allongé, droit ou trop arrondi.
Défauts : Long, étroit, tombant.
Poitrine : Raisonnablement large, légèrement aplatie, profonde.
Insuffisances : Poitrine insuffisamment descendue (au-dessus du coude).
Défauts : Poitrine étroite, trop petite, en forme de tonneau.
Ventre : Modérément remonté.
Insuffisances : Exagérément levretté ou affaissé.
PIEDS : (avant et arrière) : de forme ovale, forts, bien arqués, couverts de poil long.
Insuffisances : Pieds plats, en patte d’oie.
ALLURES : Les mouvements sont libres et larges. Les allures naturelles de ce chien sont le trot lourd et le galop. Au trot, les pattes se déplacent de façon rectiligne avec un léger rapprochement de la ligne médiane. Les articulations des membres avant et arrière se redressent librement.
Insuffisances : Légère déviation latérale dans le mouvement des pattes ; redressement insuffisant des articulations.
Défauts : Allures entravées.
ROBE
POIL : Long (10 – 15 cm), grossier, épais, touffu, légèrement ondulé, de longueur égale à la tête, aux membres, à la poitrine et au fouet, avec un sous-poil bien développé.
Insuffisance : Poil droit.
Défauts : Poil court, texture mobile.
COULEUR : Le plus souvent blanche, mais aussi blanche et jaune, paille, grisâtre (gris cendré) et autres nuances de gris ; blanche légèrement marquée de gris ; tachetée gris.
Défauts : Robe noire, rousse, brune, fortement tachetée.
TAILLE :
Hauteur au garrot : Mâles - un minimum de 65 cm.
Femelles - un minimum de 62 cm.
Insuffisances : Taille de moins de 65 cm pour les mâles, de moins de 62 cm pour les femelles.
Défauts : Taille de moins de 60 cm pour les mâles, de moins de 58 cm pour les femelles.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien être du chien.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
Agressif ou peureux.
Tout ce qui ne correspond pas à une fermeture correcte des mâchoires.
Poil court ou droit.
Toutes les teintes de la robe n’ont pas été prises en considération dans le présent standard.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Vous pouvez aussi lire d’autres informations sur mon site à l’adresse suivante :
http://www.chien.com/askaniaskazka/index.html
Une petite chose encore, les photos sont la propriété de Sylvia. Comme j'ai eu du mal à choisir, je les ai pratiquement toutes publiées. Merci de ne pas les prendre sans autorisation.
J'ai toujours aimé le Beauceron, il a bercé mon adolescence pour tout un tas de raison et fait partie de ces races que j'aime mais que je ne posséderai jamais. J'ai demandé à Muriel et Joël Dubeau qui élèvent cette race avec passion sous l'affixe du Clan des Erynies de venir nous présenter cette star des chiens de berger français.
Le Berger de Beauce
Le Berger de Beauce, Beauceron ou encore Bas-Rouge, est un chien de berger qui compte parmi les plus anciennes races. De l'avis général c'est le plus ancien chien de berger français.
Le Beauceron est du type dit lupoïde, il partage les mêmes origines que la plupart de nos bergers de plaine. Il descend d'une souche fort ancienne désignée sous le nom de "Chien des Tourbières" dont des vestiges remontant au néolithique furent découverts dans les stations lacustres du Jura français.
Le Beauceron que nous connaissons aujourd'hui est issu de longues sélections, il n'a plus grand chose à voir physiquement avec son ancêtre le "Chien des Tourbières".
La première apparition officielle d'un chien de type lupoïde à la robe noire et feu fût en1863, à la première exposition canine organisée à Paris par la Société Impériale d'Acclimatation à l'occasion de l'Exposition Universelle.
La couleur feu aux extrémités des quatre pattes, avait incité les éleveurs d'alors à qualifier ces chiens de "Bas-Rouge".
L'appellation Berger de Beauce apparaît pour la première fois en 1888 dans les colonnes du journal "L'Eleveur" sous la plume du vétérinaire Pierre Mégnin, Membre de l'Académie de Médecine. Ce n'est qu'en 1896, qu'une commission formée de zoologistes, vétérinaires et éleveurs fut chargée de déterminer les points les plus rationnels fixant les caractéristiques de deux races de chiens de berger, l'une à poil court, le Berger de Beauce ou Beauceron, l'autre à poil long, le Berger de Brie ou Briard. Ces noms de provinces françaises sont utilisés uniquement pour différencier les races l'une de l'autre et n'indiquent nullement leur lieu d'origine.
Le premier Club français de chien de berger fut créé par un éleveur Monsieur Emmanuel Boulet, en 1897, et fit adopter le premier standard de race.
Le Club des amis du Beauceron vit le jour le 24 avril 1911. Un nouveau standard fut défini en 1921, qui est à l'origine de celui en vigueur aujourd'hui.
Extrait du standard
STANDARD FCI N° 44 / 19.11.2006:
ORIGINE : France
CLASSIFICATION : Groupe 1 : Chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouvier suisse). Section 1 : Chien de berger. Avec épreuve de travail.
ASPECT GENERAL : Le Beauceron est un chien de grande taille, solide, rustique, puissant, bien charpenté et musclé, sans lourdeur.
PROPORTIONS IMPORTANTES : Le Berger de Beauce est un chien médioligne. La longueur du corps, de la pointe de l'épaule à la pointe de la fesse doit être légèrement supérieure a la hauteur au garrot.
La tête est longue : 2/5 de la hauteur au garrot. La largeur du crâne et la hauteur de la tête sont légèrement inférieures à la moitié de la longueur de la tète. Le crâne et le chanfrein sont de même longueur.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Chien d'un abord franc et sans peur.
L'expression est franche, jamais méchante ni peureuse ni inquiète.
Le caractère du Beauceron doit être sage et hardi.
TETE : La tète est bien ciselée avec des lignes harmonieuses. Vues de profil, les lignes du crâne et du chanfrein sont sensiblement parallèles.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Plat ou légèrement arrondi d'un côté à l'autre. Le sillon médian est peu accusé, la crête occipitale est apparente au sommet du crâne.
Stop : Peu accusé, à égale distance de l'occiput et de l'extrémité du museau.
REGION FACIALE :
Truffe : En rapport avec le museau. bien développée, jamais fendue et toujours noire.
Museau : Ni étroit ni pointu.
Lèvres : Fermes et toujours bien pigmentées. La lèvre supérieure doit venir couvrir la lèvre inférieure sans ballotter. A leur commissure, les lèvres doivent former un très léger commencement de poche qui doit rester ferme.
Mâchoires, dents : Denture forte présentant un articulé en ciseaux.
Yeux : Horizontaux, de forme légèrement ovale. L'iris doit être marron foncé, en tout cas, jamais plus clair que noisette foncé même si les feux sont clairets. Pour la variété arlequin, l'œil vairon est admis.
Oreilles : Haut placées. Les oreilles sont semi-dressées ou tombantes. Elles ne doivent pas être plaquées contre les joues. Elles se présentent plates et plutôt courtes. La longueur de l'oreille doit être égale à la moitié de la longueur de la tête.
Depuis 2004 la coupe d'oreille ou otectomie n'est plus autorisée.
COU : Bien musclé, d'une bonne longueur, raccordé harmonieusement aux épaules.
CORPS :
Ligne du dessus : Le dos est droit. Le rein est court, large et bien musclé. La croupe est peu inclinée.
Garrot : Bien marqué.
Poitrine : Le périmètre thoracique dépasse la hauteur au garrot de plus de 1/5. La poitrine descend bien jusqu'à la pointe du coude. Elle est large, haute et longue.
QUEUE : Entière, portée bas, elle descend au moins jusqu'à la pointe du jarret, sans déviation, formant un léger crochet en forme de J. En action, la queue peut être portée au plus haut dans le prolongement de la ligne du dessus.
MEMBRES :
Membres antérieurs : Ils sont bien d'aplombs, vus de face et de profil.
Epaules : Obliques et moyennement longues.
Avant bras : Musclés.
Pieds : Forts, ronds, compacts. Les ongles sont toujours noirs. Les coussinets sont durs mais cependant élastiques.
Membres postérieurs : Bien d'aplomb vus de profil et de derrière.
Cuisse : Large et musclée.
Jarret : Fort, descendu pas trop près de terre, la pointe se situant aux environs de 1/4 de la hauteur du chien au garrot, formant avec la jambe un angle bien ouvert. Les métatarses sont presque verticaux. légèrement en arrière de la pointe de la fesse.
Pieds : Forts, ronds, compacts.
Ergots : Par tradition, les bergers ont tenus à conserver le double ergot. Les ergots forment des pouces bien séparés avec ongles, assez près du pied.
ALLURES : Souples et dégagées. Les membres restent bien en ligne. Le Berger de Beauce doit avoir un trot allongé avec une bonne amplitude du mouvement.
ROBE :
POIL : Ras sur la tête, fort, court, gros, ferme et couché sur le corps, de 3 à 4 cm de long. Les fesses et le dessous de la queue sont légèrement mais obligatoirement frangés. Sous poil court, fin, dense et duveteux, de préférence gris souris, très serré, qui n'apparaît pas au travers du poil de couverture.
COULEUR :
a) Noir et feu (noir marqué de fauve) : bas rouges. La couleur noire est très franche, les feux doivent être écureuil. Les marques feu se répartissent comme suit :
• pastilles au dessus des yeux
• sur les côtés du museau, diminuant progressivement sur les joues sans jamais atteindre le dessous de l'oreille
• au poitrail : deux taches sont préférées
• la gorge
• sous la queue
• sur les membres, se perdant progressivement en montant sans toutefois envahir plus de 1/3 du membre, montant un peu plus haut à l'intérieur des membres.
b) Arlequin (bleu bigarré marqué de fauve) : gris, noir et feu, la robe est en parties égales gris et noir, les taches étant bien réparties, avec parfois plus de noir que de gris. Même répartition des feux que pour la variété noir et feu.
Tache blanche discrète tolérée au poitrail.
TAILLE : Mâles : 65 cm à 70 cm au garrot. Femelles : 61 cm à 68 cm au garrot.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
• Chien agressif ou très peureux.
• Taille sortant des limites du standard.
• Ossature très légère.
• Oeil trop clair, ou vairon (sauf pour les arlequins).
• Prognathisme avec perte de contact, absence de 3 dents et plus (les PC 1 ne sont pas prises en compte).
• Ergot simple ou absence totale d'ergots aux membres postérieurs.
• Queue écourtée ou enroulée sur le dos.
Son caractère et ses caractéristiques physiques
A l'origine c'est un chien de travail utilisé en conduite de troupeau et de protection. Sa stature imposante, son regard foncé, sévère, voire dur, lui a valu dans certaines régions une réputation de chien agressif. Alors qu'il n'en est rien, tout au contraire.
C'est un chien franc et sans peur, il doit êtres sage et hardi.
Colette utilisait le terme de "Gentilhomme campagnard", pour désigner son Beauceron. Cette formule lui correspond si bien qu'elle est toujours utilisée aujourd'hui :
Gentilhomme il l'est, c'est un chien fier d'allure et fier de caractère,
Campagnard il l'est aussi par son coté rustique et courageux.
C'est aussi le chien d'un seul maître, très attaché aux siens, lorsqu'il a adopté une famille, il éprouve plus que d'autres d'énormes difficultés à en changer.
Son caractère est franc, équilibré, il a un très grand sens des responsabilités qui en fait un très bon chien de travail et un très bon gardien, il a un sens inné de la propriété.
Chien de berger, c'est un travailleur infatigable, doué pour apprendre, il se prête très bien et sans grande difficulté au dressage, et de plus il y prend plaisir, pour peu que les méthodes soit douces, il a beaucoup de mal à supporter les méthodes coercitives.
Fiable et totalement dévoué à ses maîtres, on peut compter sur lui. Il est vif, parfois brutal, mais il saura devenir doux et délicat avec plus faible que lui comme les enfants. C'est un chien de tête, il n'agit pas à la légère, sûr de sa force il impressionne mais ne passe pas à l'attaque, sauf si on l'y pousse vraiment.
Toute contrainte injustifiée lui sera insupportable. Il demande un maître calme qui fera l'effort de le comprendre. Il a besoin de contact et de se mouvoir en liberté, il ne supporte pas l'attache, au risque d'en faire un chien dépressif ou agressif.
Par contre, si son maître sait se montrer cohérent et équitable avec lui, il fera toujours, le maximum pour lui donner satisfaction. Une caresse sera la plus belle des récompenses et Il sera prêt à le suivre jusqu'au bout du monde pour lui témoigner tout son amour.
C'est un chien qui se mérite, qui sait être docile, très agréable à vivre et que vous pourrez emmener partout.
Le Beauceron à un caractère grégaire, il vit en groupe, et n'aime pas la solitude. Il a besoin de compagnie, notamment des membres de son "groupe familiale", et avant tout celle de son maître ou sa maîtresse, il est bien là où vous êtes. Il a le coeur tendre, et demande que l'on s'occupe de lui, qu'on lui témoigne notre amour : en deux mots il adore les câlins.
Chien de berger veut aussi dire chien de travail. En conduite de troupeau il parcourt entre 80 et 120 Km par jour. Il a donc besoin de se dépenser, mais pas tout seul dans une cour ou un jardin. De grandes promenades en votre compagnie ou la pratique de diverses disciplines sportives, en plus de lui faire le plus grand plaisir, offriront à votre Beauceron équilibre mental et physique.
C'est un chien rustique, il est doté d'une excellente santé, généralement il ne voit le vétérinaire que pour ses vaccins. il n'y a pas dans cette race de tare particulière.
Son espérance de vie est maintenant entre 11 et 14 ans. Il reste en forme jusqu'à ses derniers jours où le déclin est rapide et brutal.
Jusqu'aux années 1990, c'était le premier chien de berger en France. De nos jours il est toujours utilisé sur troupeau : il est en 2ème place. Mais on le trouve préférentiellement sur Bovins.
Notre rencontre avec le beauceron
Dans fin des années 1980, nous recherchions un grand chien de type berger. Sans idée arrêtée, nous avons fait la connaissance du Berger de Beauce et se fut une révélation : le coup de foudre.
Notre première chienne Erinye s'est vite attachée à nous, et nous à elle.
Elle était très douce et câline. Elle nous a apporté beaucoup de bonheur et de complicité. Son caractère docile faisait que l'on pouvait l'amener partout avec nous.
A sa disparition en 2000, son absence était insupportable. Nous avons donc décidé très rapidement de prendre une nouvelle chienne Réha, qui donnait de bons résultats en journées beauceronnes.
C'est elle qui nous a fait démarrer l'élevage. Aujourd'hui avec 10 chiens adultes nous sommes des inconditionnels de cette race bergère, sportives et obéissante.
Nos Photos
Tous les Beaucerons présentés dans cet album nous appartiennent et les chiots sont issus de notre élevage.
Le site de Muriel et Joël
Il y a quelques mois, je vous avais proposé un article sur le Bull Terries miniature, voici maintenant son grand-frère. J'ai demandé à Marie-France Castilleux, qui élève cette race sous l'affixe "du Pré d'Hermare", de venir nous en parler et je ne le regrette pas. Elle a signé un article superbe et je ne doute pas qu'il va vous passionner :
Le Bull Terrier
Si vous rencontrez un Bull Terrier pour la première fois, vous allez peut-être chercher à quoi il ressemble. Cette réaction est courante, mais arrêtez de vous creuser la tête. Il ne ressemble ni à un rat, ni à un lapin, ni à un cochon, encore moins à un âne, et peut-être même pas à un chien...
Le Bull Terrier est un Bull Terrier !!!
LE BULL TERRIER EN QUELQUES MOTS
GROUPE 3 : Terriers de type Bull
APTITUDES : Chien de compagnie
DUREE DE VIE MOYENNE : 10 à 12 ans
HAUTEUR AU GARROT : Pas de limite officielle pour le bull standard. 40 à 50 cm en moyenne. Officiellement, moins de 35,5 cm pour le bull miniature.
POIDS : Pas de limite officielle pour le bull standard. 25 à 35 Kgs en moyenne. Officiellement, moins de 9 Kgs pour le bull miniature.
ROBE : Blanche avec ou sans marque en tête, Bringée, Bringée Noire, Fauve, Rouge ou Tricolore.
ALIMENTATION : 400 grs par jour en moyenne d'aliment complet sec de bonne qualité pour un adulte.
ESPACE VITAL : Peut s'adapter à la vie en appartement s'il peut se dépenser quotidiennement.
TOILETTAGE : Aucun, brossage à l'aide d'une brosse en caoutchouc en période de mue ou avant les expos.
COUT D'ENTRETIEN : Moyen.
CARACTERE : Obstiné, Joueur, Franc et Affectueux.
RAPPORTS AVEC LES ENFANTS : Très bons
RAPPORTS AVEC LES AUTRES CHIENS : A surveiller
QUALITES : Loyal, Sincère, Spontané, Plein d'entrain, Courageux, Joyeux et Gai.
DEFAUTS : Déterminé, Entêté et Emporté, si vous les considérez des défauts.
IL AIME : Son maître, sa présence et lui voler sa place… Sa famille, les enfants et leurs jouets. Les visiteurs même le facteur et les voleurs parfois. Les câlins, le confort, la sieste, la chaleur. Les balles, branches, planches et d'une manière générale tous les objets qu'il peut transporter.
IL N'AIME PAS : La pluie, le vent, le froid. Devoir travailler, se lever tôt. Les ordres, les obligations. Qu'on lui fasse la tête ou qu'on se moque de lui.
© Elevage des Prés d’Hermare
LE BULL TERRIER EN QUELQUES PHRASES
Le Bull Terrier est un chien que l'on ne peut pas confondre avec un autre grâce au profil ovoïde de sa tête dit " Down face " ou " Nez romain ". Ses petits yeux triangulaires sont très foncés (presque noirs) et enfoncés, ce qui lui donne un regard énigmatique pour le néophyte et complice pour son ami. Ses oreilles sont elles aussi petites, naturellement dressées et très mobiles. Ses mouvements d'oreilles, son regard fascinant et ses grondements typiques à la race lui permettent de nous offrir une palette d'émotions et d'expressions vives et résolues. Son corps est solide et compact, c'est une véritable " boule de muscles ". Son poitrail large et sa poitrine bien descendue lui donnent encore plus une image de puissance. C'est un chien robuste mais sensible au froid et à l'humidité.
Ses relations avec les humains sont aussi atypiques que son physique. Elles sont passionnées et passionnantes. Il aime vivre aux cotés de sa famille et voudrait toujours en être le centre d'intérêt. Il déborde soudainement d'énergie alors qu'il semblait supporter toute la fatigue du monde. Le Bull Terrier d'aujourd'hui est un chien calme et digne de confiance s'il est né de mariages réfléchis et sélectifs ; et si il a été bien éduqué dès son plus jeune âge. Son éleveur puis son maître doivent veiller à bien le sociabiliser et à contrôler ses jeux car tout ce qu'il happe il ne le lâche plus ! C'est un agréable chien de compagnie et d'exposition qui n'a aucune utilité de travail, telles que la garde ou la chasse…
Son passé n'est pas très glorieux. Le Bull a été sélectionné pour affronter ses congénères mais aussi des rats, des ours et des taureaux pour le plaisir (ou la bêtise) des parieurs britanniques. Les origines et la création de la race actuelle sont parfois contestées. Il est né de croisements entre des Bulldogs et divers terriers dont le White English Terrier aujourd'hui disparu. En 1835, le parlement britannique interdit les combats de chiens. A ce moment un groupe d'éleveurs décida de sauver la race et de la raffiner tout en préservant sa force et sa ténacité. Le Bull, à cette époque, a sans doute reçu une infusion de sang Dalmatien, Greyhound et Whippet qui expliquerait la robe blanche et son " Down face ". Le " Down face " semble être apparu pour la première fois sur le Champion " Lord Gladiator " de l'élevage de James Hink, le père de la race. Présenté en expositions, le nouveau Bull terrier y séduisit les amateurs d'originalité et une jeunesse dorée qui adopta ce compagnon des mineurs de fonds et des piliers de cabaret. Une belle carrière internationale s'ouvrait pour celui qu'on avait appelé " le Gladiateur canin " et qui du coup devint " Gentilhomme ".
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LE BULL TERRIER OFFICIELEMENT
Le Standard FCI
Aspect général :
Bâti en force, musclé, bien proportionné et actif. L’expression est vive, résolue et intelligente.
Caractéristiques :
Le Bull-Terrier est le gladiateur de la gent canine, plein d’ardeur et de courage. Il est unique par son chanfrein descendant et sa tête ovoïde. Quelle que soit la taille, les caractères sexuels des mâles et des femelles doivent être bien marqués.
Tempérament :
De tempérament égal, il est soumis aux ordres. Bien qu’obstiné, il est particulièrement gentil avec les gens.
Tête et crâne :
La tête est longue, forte et pleine de substance jusqu’au bout même du museau mais elle n’est pas grossière. Vue de face, elle est ovoïde et parfaitement remplie, sa surface étant dénuée de creux ou de dépressions. La partie supérieure du crâne est presque plate d’une oreille à l’autre. Le profil s’incurve doucement vers le bas, du sommet du crâne à la truffe, qui est noire et inclinée vers le bas, à l’extrémité. Les narines sont bien développées. La mâchoire inférieur est forte et épaisse.
Mâchoires :
Les dents sont saines, nettes, fortes, de bonne taille et parfaitement implantées. Elles offrent un articulé parfaitement régulier et complet en ciseaux, c’est à dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées à l’aplomb des mâchoires.
Yeux :
Les yeux paraissent étroits, disposés obliquement, triangulaire, bien enfoncés dans les orbites, noirs ou d’un brun aussi foncé que possible de façon à paraître presque noirs : ils ont un éclat perçant. La distance de la truffe aux yeux doit être sensiblement supérieure à celle des yeux à l’occiput. Les yeux bleus en totalité ou en partie sont un défaut.
Oreilles :
Petites, minces et rapprochées, le chien doit pouvoir les tenir bien droites et elles doivent alors se dresser bien verticalement.
Cou :
Le cou est très musclé, long, avec un profil supérieur incurvé. Il va en s’amincissant des épaules vers la tête. Il est exempt de fanon.
Avant-main :
Les épaules sont fortes et musclées sans être chargées. Les omoplates sont larges, plates et bien attachées contre la paroi thoracique. Elles doivent présenter de bas en haut une très nette inclinaison vers l’arrière de leur bord intérieur, en formant un angle presque droit avec le bras. Les coudes sont tenus droits et solides ; Les canons métacarpiens sont d’aplomb. Les membres supérieurs doivent avoir l’ossature ronde la plus forte et la plus robuste de façon que le chien soit solidement planté. Ils offrent un parallélisme parfait. Chez le chien adulte, la longueur des antérieurs, du coude au sol, doit être approximativement égale à la hauteur de poitrine.
Corps :
La cage thoracique est bien arrondie avec les côtes bien cintrées et la hauteur de poitrine est grande, du garrot à la région sternale, de sorte que celle-ci est plus près du sol que le ventre. Le dos est court et fort. La ligne de dessus est horizontale derrière le garrot. Elle forme une courbe ou arcure légère sur le rein qui est large et bien musclé. La ligne de dessous, de la région sternale au ventre, s’incurve gracieusement vers le haut. Vu de face, le poitrail est large.
Arrière-main :
Les membres postérieurs sont parallèles lorsqu’ils sont vus de derrière. Les cuisses sont musclées et les jambes bien développées. Le grasset est bien coudé et le jarret bien angulé. Les canons métatarsiens sont courts et forts.
Pieds : Les pieds sont ronds et compacts ; les doigts sont bien cambrés.
Queue : Courte, attachée pointe bas, portée horizontalement. Epaisse à la base, elle s’amenuise en fine pointe.
Allure – Mouvement :
En action, le chien donne l’impression d’être bien soudé, couvrant le terrain d’une allure régulière et facile à grandes enjambées dégagées, d’un air preste qui lui est caractéristique. Au trot, les membres se déplacent en restant parallèles, qu’ils soient vus de face ou de derrière ; ils ne convergent vers une ligne médiane que quand la vitesse augment. Les antérieurs ont une bonne extension et les postérieurs, par leur action régulière, au niveau des hanches et la bonne flexion des jarrets et des grassets, donnent beaucoup d’impulsion.
Poil :
Le poil est court, plat, uni, dur au toucher et bien luisant. La peau épouse parfaitement la forme du corps. Le chien peut présenter en hiver un sous-poil de texture douce.
Couleur :
Chez les chiens blancs, la robe est d’un blanc pur. La pigmentation de la peau et les marques en tête ne constituent pas des défauts. Chez les chiens de couleur, la couleur doit prédominer sur le blanc. A égalité des autres points, le bringé doit avoir la préférence. Le bringé noir, le rouge, le fauve et la robe tricolore sont admis. La robe blanche mouchetée ou truitée est un défaut. La robe bleue et la robe foie (marron) sont à rejeter.
Poids et taille :
Il n’y a pas de limite de poids ni de taille. Le chien doit donner l’impression d’avoir le maximum de substance par rapport à sa taille, en tenant compte de la qualité du sujet et du sexe.
Défauts :
Tout écart par rapport à ce précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
N B : Les mâles doivent avoir deux testicules d’apparence normale complètement descendus dans le scrotum.
Points de non-confirmation :
Manque de type,
Surdité,
Œil rond,
Fouet porté plus haut que horizontal,
Tâches et mouchetures sur le corps d’un sujet blanc,
Criptorchidie (absence de testicules),
Monorchidie (un testicule manquant),
Prognathisme inférieur ou supérieur avec absence de contact,
Manque de dents (à partir de 3 PC sans compter les PC 1).
LE BULL TERRIER EN QUELQUES VERS
© Elevage des Prés d’Hermare
Imaginez-le unique, le seul avec ce physique
Il est impressionnant avec ce corps aussi puissant
On le trouve beau ou spécial mais toujours original
Avec son profil descendant et son regard captivant
Pensez-le intelligent, valeureux et étonnant
Si fidèle et acharné, volonté de vous aimer
Attachant, vigilant, voire même envahissant
Il cherche la complicité de son maître adulé
Songez-le fort et têtu, exclusif et résolu
Explosif et susceptible, lascif et imprévisible
Ce courageux gladiateur devient curieux et charmeur
Tendre, sensible et actif, toujours imaginatif
Rêvez-le incomparable car il est inimitable
Il ne montre jamais de peur, vit sa vie avec ardeur
Fascinant et obstiné, résistant et bien musclé
Mais aussi de temps en temps, délicat et fainéant
Méritez-le comme ami, vivez en harmonie
Reconnaissez sa noblesse, débordez de caresses
Soyez digne de sa confiance, redoublez de patience
Il saura vous apprivoiser, ce diable de Bull Terrier !
ALBUM PHOTO :
Il y a longtemps que je voulais publier un article sur le Deerhound. J'ai demandé à Sophie Verney qui connaît bien cette race de venir nous la présenter. J'avoue que j'ai beaucoup aimé lire ce qu'elle nous a concocté. Je suis vraiment content de vous présenter ce chien méconnu par le biais d'une spécialiste.
Le Deerhound
Le Scottish Deerhound reste un chien rare d'un tel intérêt historique et de caractère que la propriété doit donner à quiconque la fierté de possession.
Il a un flair qui peut être utilisé dans le suivi, mais c'est cette combinaison de force et de vitesse qui est nécessaire pour faire face aux grands cerfs écossais qui était le plus apprécié.
Il est calme et digne, vif et alerte, et, bien que n'étant pas agressif, a une grande persévérance et un courage indomptable si nécessaire.
Le Scottish Deerhound est idéal, étant docile et facile à éduquer, possédant la loyauté la plus fiable et la plus grande dévotion à son maître.
Ma passion pour ce lévrier unique : le Scottish Deerhound
En 1990, comme chaque année, la ville de Marseille organisait le rassemblement des pays du monde afin d’échanger nos cultures. Ce jour là, je flânais sur le stand de la Russie et j’aperçue une magnifique statue, celle du lévrier Russe (Barzoi). Tellement captivée par la sculpture et l’élégance que représentait ce lévrier Russe, que je me la suis appropriée. Ce jour là, le MONDE DU LEVRIER s’est ouvert à moi.
Depuis 1995, je vis avec des lévriers. J'ai vu mon premier Scottish Deerhound dans une exposition canine en 1992. R'Geb a été mon premier deerhound, né en 2000 ; il était merveilleux et a vécu jusqu'à 12 ans et 4 mois. Mon adorable R’Geb m'a donné l'envie d'élever cette noble race.
En fin décembre 2010, j'ai acquis une chienne Scottish Deerhound (Jaraluv Royal Rose) provenant des Etats-Unis ; et l’aventure de la famille Graylord’s Deerhounds est née.
C’est une race qui mérite d’être connue sans excès dans le monde canin, car elle inspire la beauté du greyhound à poils dur. Le Scottish Deerhound est un lévrier noble.
Savoir conserver les bons gênes est un atout fondamental, afin de préserver les caractéristiques essentielles de cette merveilleuse race qui est le Scottish Deerhound.
J’ai espoir de pouvoir fixer à travers les gênes de mon élevage, la longévité qui est pour moi une sélection de premier choix tout en conservant le type idéal du Lévrier Ecossais.
Mon R'Geb à 11 ans (2011)
Le Standard
Voici un terrier qui ne manque pas de caractère ! Le Scottish Terrier est un chien élégant et connu mais l'est-il vraiment ? J'ai demandé à Monique Bonard qui nous avais déjà passionné avec le Sealyham Terrier il y a quelques mois de venir nous en parler. Elle élève cette race sous l'affixe O'Pays des Chardons et en est passionnée. Nul doute que son article vas nous passionner.
Le Scottish Terrier
Caractéristiques du Scottish, aptitudes et caractère :
Les scotts, quelle belle aventure avec eux, notre complicité est parfaite et bien sur ils savent aussi me dire lorsqu'ils ne sont pas d'accord.
On les dit têtus mais non, ils veulent juste affirmer leur personnalité et leur choix, mais aussi leur contentement et leur assentiment. On peut tout leur expliquer sans cri.
C'est un chien petit sur pattes mais avec un corps de grand, une puissance impressionnante et un courage à toute épreuve. C'est quand même 10kg de muscles. Fidèle jusqu'au bout des ongles.
Avec lui ou elle, nous pouvons parcourir le monde, il sait se faire discret ou au contraire donner de la voix quand il faut nous prévenir du danger.
Oui, bien sur, la contrainte de l'épilation, et un poil qui demande a être brossé très régulièrement, un sous poil dense. Par contre, la pluie ne pénètre pas jusqu'à la peau c'est quand même un sérieux avantage.
Un chasseur de première, les taupes, en particulier, des heures à les attendre, les lapins eux ils ont intérêt à passer loin, mais même à 500m, ils les détectent.
Et faire le clown ça aussi ils savent, que de facéties surtout quand ils veulent se faire remarquer dans les moments où on fait autre chose!!!
Mais aussi un point important, quand ils sont au calme, surtout ne pas déranger.....
Concernant la santé, un chien très robuste, pas de souci particulier si on les traite bien contre les puces, si on les brosse, et si leur nourriture est équilibrée et rationnée, car ils sont excessivement gourmands!!!
En résumé un chien parfait pour moi en tout cas, nous nous entendons à merveille et ils savent me rappeler les règles à respecter.
Standard :